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C’est par le biais du magazine Shukan Jitsuwa que nous apprenons que le commerce du sexe dans la région du Kansai est en plein essor !
Pendant que la pensée des japonais est encore tournée vers la catastrophe du tremblement de terre survenu le 11 Mars 2011 et à la reconstruction, la région du Kansai a enregistré une nette croissance des services liés aux Plaisirs.
En effet, pendant que les sinistrés de la région de Sendai ont migré vers Tokyo, des tokoïtes se sont tournés vers le Kansai (Osaka, Kobe…) ce qui a entrainé une demande sur le marché du travail dont certaines femmes ont opté pour les services de bien-être(massages, club d’hôtesses, nightclub, téléphones roses) ou encore le Fuzoku (call-girl, adult vidéo…).
Au Japon, où la culture de la chair n’a pas son pareil, ce milieu se révèle être extrêmement lucratif surtout pour les femmes.
Un domaine tenu essentiellement par les Yakuza, qui sont actuellement en train de voir leur chiffre d’affaire triplé depuis la catastrophe de mars 2011.
C’est un journaliste spécialisé dans la Pink Industrie qui dit :
« Une semaine après le tremblement de terre nous avons commencé à voir ce brusque changement (augmentation d’offres et de demandes)”
Une employé de 24 ans à Osaka, qui travaillait dans le milieu du bien-être sur Ikebukuro(Tokyo), raconte :
« Tokyo subit encore des tremblements de terre et les structures en général ne sont pas suffisantes. Je ne peux pas me concentrer ainsi bien que certains puissent dire qu’ils n’aiment pas Osaka, moi, je suis très bien ici. “
Il faut savoir que dans le Kansai (Kyoto, Osaka, Nara, Wakayama…), les services aboutissant à l’acte sexuel (prostitution) sont interdits, ce qui a développé un fort marché du service de bien-être (massage ero, club d’hôtesse, téléphone rose, nightclub…).
D’ailleurs, le journaliste précise que les filles du Kanto (Tokyo, Chiba, Saitama…) sont généralement très sociables et proposent des prestations de très bonnes qualités, et les clients (hommes d’affaires, commerçants, touristes…) du Kansai aiment cela.
Une employée de 32 ans s’exprime à ce sujet :
« Je suis une fille du Kabukicho (quartier du divertissement à Tokyo) quand j’ai téléphoné à un Heru Deri (service de bien-être), c’était la première fois pour moi que j’allais vivre d’une activité se rapprochant du sexe. J’espère que les jeunes filles de la région seront intéressées par ce genre d’activité et que cela deviendra un job banal. »
Un club de la région de Kobe, Sannomiya, emploie trois filles du Kanto :
- Même si nous n’avons pas mis toutes des annonces spéciales, la présence des nouvelles se répand par le bouche à oreille parmi les clients.
- Au début, nous avons essayé de les aider en leur offrant un emploi, mais à la fin, ce sont elles qui nous ont aidés. »
- La plupart des filles font ce travail à temps partiel et souhaitent retourner à Tokyo, une fois la situation réglée.
- Dans notre boutique, ces jeunes filles de Tokyo sont considérées comme « en formation » et c’est ce qui intéresse actuellement les clients. Donc on peut continuer à embaucher.
- En fin de compte, je veux que ces jeunes filles se fasse de l’argent rapidement et aider à la revitalisation de l’esprit de Tokyo.
source : Shukan Jitsuwa
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