C’est par le biais du magazine japonais Shukan Jitsuwa que nous apprenons l’augmentation de relations sexuelles entre femmes !
Le magazine a enquêté pour comprendre ce fait de société, qui prend de plus en plus d’ampleur au Japon, majoritairement sexuelle et loin de toute raison sentimentale. Car n’oublions pas que 70% des japonaises n’ont pas de petits copains.
Une femme de ménage dans un hôtel de Tokyo raconte :
« Ces jours-ci, il n’est pas rare du tout de voir deux femmes qui prennent une même chambre»
«J’ai été à cet emploi pendant 15 ans. Il y a cinq ans, j’ai remarqué que de plus en plus de femmes ont commencé à venir ici ensemble.
A tel point que l’hotel a mis en place un « Ladies Day » qui offre 30% de rabais aux femmes exclusivement. »
« Le succès de cette offre l’a conduit à la proposer deux fois par mois. »
« Sur ces jours-là, dès midi, l’hôtel est entièrement rempli avec essentiellement des ménagères (mariées) et des étudiantes (universités). »
Cependant le doute du journaliste persistait : Comment savoir si ces femmes utilisent les chambres pour des relations sexuelles ?
Plusieurs femmes de ménages ont été interrogées :
«Quand je nettoie les poubelles, il ya toujours quelques signes révélateurs.»
« Des choses comme des mouchoirs jetés avec du liquide clair ayant une odeur très distinctive. Certains de ces mouchoirs ont des poils pubiens accrochés dessus. Et de temps en temps, elles laissent même derrière elles, un vibromasseur. »
D’après certaines employées de l’hôtel, ce phénomène intervient depuis quelques années à cause des hommes qui « délaissent » l’aspect sexuel de leur relation.
Ce qui poussent des femmes à se rapprocher d’autres. Et contrairement aux relations sexuelles avec des hommes, qui se terminent une fois qu’ils ont éjaculé, les femmes peuvent continuer sans fin.
Donc, avec cet engouement des japonaises se délectant de caresses féminines, il n’est pas étonnant de voir apparaitre des services liées aux plaisirs féminins.
Le journaliste Teruhiko Aoyama, spécialisé depuis plusieurs années dans la PinkIndustrie, explique :
«Au cours des dernières années, le Heru Deri (service de bien-être) pour les femmes a émergé. »
«Dans le passé de nombreux endroits ont ouverts, mais à cause de la crise, plusieurs ont fermés. Cependant avec ce regain d’activité depuis 3/5 ans, on constate que l’activité se porte extrêmement bien. »
« Je suppose que c’est la preuve douloureuse que beaucoup de femmes aujourd’hui, à défaut de réussir à trouver un homme se sont tournent vers d’autres femmes. »
Et ce ne sont pas les établissements qui manquent à ce niveau.
Comme les entreprises sont poussées à conserver l’énergie électrique, depuis la catastrophe de Mars 2011, certaines proposent de nouvelles possibilités aux femmes pour se rencontrer.
Une jeune femme de 26 ans qui travaille au noir dans un club Heru Deri de Ikebukuroraconte :
«Comme les Office Ladies peuvent quitter le bureau une heure plus tôt que d’habitude, je reçois plus d’appels d’elles. »
«Ils me disent que leurs collègues masculins les invitent rarement à aller boire un verre en partie dû à la mauvaise économie et de la certaine retenue dans l’amusement qu’à causé le tremblement de terre du 11 Mars 2011 dans l’esprit des japonais. »
« Et depuis cette catastrophe (mars 2011), certaines filles commencent à manquer d’attention de la part des hommes donc elle vont rechercher à le combler sur internet ou se concerter entre copines. Du coup, une fois qu’elles sautent le pas avec une femme, beaucoup d’entre-elles continuent dans cette direction. »
Une travailleuse de 22 ans à Shibuya donne une autre raison pourquoi les femmes fuient les hommes pour des relations sexuelles lesbiennes :
«Les hommes ne viennent pas à elles », dit-elle.
«Les hommes ne sont pas entreprenant même lorsque c’est la fille qui l’invite. Et quand finalement elles arrivent à conclure, l’homme se comporte comme un goujat en voulant reproduire des scènes qu’il a pu voir dans les films X. »
« A force d’être si déçue, il n’est pas difficile de comprendre pourquoi des femmes sont attirées par d’autres femmes. »
Une japonaise de 25 ans nommée Keiko décrit comment elle a commencé à utiliser son temps libre après le travail pour gagner de l’argent supplémentaire en se spécialisant dans le plaisir féminin (prostituée pour femmes).
Ce qui l’a motivé à commencer cette activité c’est lorsqu’elle avait 20 ans, une collègue plus âgée l’a séduite :
«Elle m’a invité chez elle. J’ai senti une certaine résistance en raison de la différence de nos âges, mais elle savait que j’étais vulnérable parce que je venais de rompre avec mon copain.
Elle disait vouloir prendre soin de moi tout en me caressant de ses mains. Je me sentais en sécurité et tellement désirée. »
Ce que j’ai vécu avec elle était nouveau et délicieux dans tous les sens du terme. »
« Ce fut une sacrée leçon sur la manière de traiter une femme. »
Maintenant, grâce à des publicités sur un site web, elle dispense une thérapie à environ 15 clientes par mois. Essentiellement des femmes mariées sans vie sexuelle, complétant ses revenus à hauteur minimum de 150 000 yen/mois (= 1 380€).
source : shukan jitsuwa
images©kawamura yukie
*les photos de l’idol kawamura ne représentent aucunement l’une des activités citées dans l’article.
Après avoir vue ce qu’elles attendent d’un homme dans un autre article et ce qu’elles pensent des otaku dans un autre aussi… Ceci ne m’étonne pas, ce sont elles qui ne comprennent pas les hommes et les hommes qui ne les comprennent pas, pas seulement les hommes u.u
Je ne sais pas,si ce pays doit etre ouvert completement a l’occident en matière de comportement amoreux ou autre,personnellement,j’ai un avis plus que résérvé,sur le jugement que porte AMEX.A mon sens,on devrait balayer d’abord devant notre porte,avant d’etre aussi peremptoire!Que des femmes,se refugient dans des rapports amoureux entre elles,ne signifie pas qu’elles soient déséperées,mis que la carence d’interet pour elles,au niveau affectif et tendresse,de la violence effective ou sous jacente & d’egoisme de la part de certains males,les poussent dans des retranchements,qu’elles meme n’ont peut etre pas desirés.Que l’on soit Japonais ou Français,ne change rien a l’affaire.Les sentiments,ne se conjuguent… Lire la suite »
hum , à quand une vrai ouverture du pays aux occidentaux … elles ne serait plus aussi désespérée xD ; c’est incroyable et flippant a la fois ! si elles réagissent ainsi c’est que leurs comportement (japonais général ) n ‘est pas vraiment “normal” c’est comme si ils changeait contre nature … :/