Test du jeu Horizon: Forbidden West

Horizon : Forbidden West du studio Guerrilla Games est le genre de jeu sur lequel on a inévitablement de grandes attentes. On s’attendait à une bombe, et on n’est pas déçus !

Il est encore mieux que ce qu’on avait imaginé, tout simplement indescriptible ! Il regorge d’action, le scénario est captivant, le tout dans de superbes décors dont la qualité n’a rien à envier au premier opus (en même temps, il y a un sacré gap technologique entre la PS4 et la PS5) !

On avait tous hâte de pouvoir se perdre littéralement pendant des heures et des heures dans ce nouveau monde à la fois post-apocalyptique et néo-fantasy. Ne vous inquiétez pas, vous pouvez vous lancer et vous investir à fond dans ce jeu !

Même si vous n’avez pas fait Horizon Zero Dawn, le début du jeu propose une vraie introduction pour comprendre les événements du premier opus ainsi que les enjeux de ce nouveau volet. Les premières heures permettent de prendre en main le gameplay en détail entre le craft, les armes, les compétences et les différentes techniques de combat.

Horizon Forbidden West, qui tient véritablement toutes ses promesses à bien des égards, sort le 18 février 2022 sur PlayStation 5 et PlayStation 4.

Un Gameplay très stimulant !

Horizon : Forbidden West est peut-être l’un des meilleurs mondes ouverts. Se déplacer dans les vastes zones du jeu semble complètement naturel. Glisser, sauter ou grimper avec Aloy est tout simplement agréable.

Le jeu fait l’exploit de proposer un monde immensément vaste dans lequel on ne se sent jamais perdu ni lassé comme cela peut être le cas dans certains mondes ouverts que nous ne citerons pas…

L’univers de Forbidden West est bien peuplé, que ce soit en créatures à abattre ou en matières premières à récolter pour fabriquer, développer ses armes et ses compétences. On rencontre toutes sortes d’éléments sur son chemin, le tout à un rythme tout à fait convenable. Après plusieurs heures de jeu, on n’a jamais eu l’impression de faire trop de combats à la suite. On ne s’est jamais senti épuisés non plus par la résolution des différents casse-têtes qui se présentent à nous.

Les combats sont sympas, bien que techniquement un peu compliqués. Au début on s’y reprend à plusieurs fois, et c’est normal… il faut persévérer pour y arriver, ce qui rend l’affrontement encore plus gratifiant. Surtout quand on finit enfin par tuer le monstre qui nous tapait sur les nerfs depuis plusieurs longues minutes !

Forbidden West développe un peu plus les options d’armement qui étaient déjà présents dans Horizon Zero Dawn : The Frozen Wilds. L’arc a par exemple été légèrement modifié. Mais pas de panique, il y a toujours de nombreux avantages à utiliser ces armes !

Le truc plutôt cool, c’est que selon l’arme qu’on utilise, il y a mille et une manières de tuer un ennemi. On est libre d’utiliser la tactique qui nous chante ! Par contre, on s’est sentis un peu frustrés quand on s’est retrouvé pour la première fois à court de flèches.

Le jeu nous propose un gameplay où l’on se sent complètement libre de ses mouvements et de suivre ses propres ambitions. L’arbre de compétences et les systèmes d’amélioration de l’équipement permettent d’ailleurs de se spécialiser. Aloy peut très bien être une tacticienne polyvalente, mais elle peut aussi être une experte en mêlée ou une snipeuse, c’est vous qui décidez.

En clair vous pouvez la jouer comme un bourrin, ou avec beaucoup plus de délicatesse, selon votre propre style de jeu ! Aloy s’adapte très bien 🙂

Les arbres de compétences du jeu mettent l’accent sur le nombre de nouvelles options qui s’offrent à vous, plutôt que sur l’amélioration des options existantes. Cela permet aux joueurs d’expérimenter de nouvelles choses même s’ils s’engagent rapidement dans un style de jeu en particulier. On est un peu poussés à tout tester finalement, et c’est pas plus mal !

Bon on doit quand même vous prévenir, Forbidden West a aussi quelques faiblesses. Le jeu commence sérieusement à traîner quand on rate un move et qu’on doit se retaper une cinématique. Ou lorsque qu’on essaie simplement de monter sur un rebord, mais que le jeu ne comprend pas notre action et nous fait sauter d’avant en arrière…

Lors d’un combat où il fallait être super discret (au risque de recommencer la scène, encore et encore), il est arrivé que près d’un rebord, Aloy saute toute seule alors qu’on ne lui avait rien demandé. Et du coup, on a été obligé de refaire plusieurs fois le combat, dans le vide. Ce genre de situation peut rendre un peu fou !

Heureusement, pour tous ceux qui souhaitent explorer le monde et faire redescendre un peu le stress causé par les combats, il existe de nombreux paramètres à ajuster dans les options du jeu ! Notamment les options d’accessibilité.

Pour conclure, les heures passées sur Forbidden West en valent vraiment la peine ! Il y a tellement de jeux dans le jeu ! Les plus aventuriers d’entre nous seront ravis d’explorer ce monde et de partir à la découverte de son univers si singulier.

Des graphismes qui nous plongent dans l’ambiance

Esthétiquement, Horizon : Forbidden West est un vrai plaisir pour les yeux. Attention, il n’est pas non plus à un niveau au dessus de ce à quoi on s’attendait. C’est un jeu PS5, ni plus ni moins. Mais il tire parti des couleurs et des textures pour faire vivre les paysages. Le rendu est plutôt réaliste et réussi.

Par contre le jeu présente des contrastes élevés qui mettront le rendu des couleurs de votre écran à rude épreuve !

La grosse différence avec le premier opus ? C’est cette sensation d’être dans un environnement aride en permanence. Les couleurs ocres dominent visuellement partout dans le paysage. Comme le titre du jeu l’indique, Aloy se déplace vers l’ouest (sur un territoire qui était autrefois les États-Unis). Du coup, il y a toujours une prédominance de rochers et de sable le long de la route.

Même dans les zones les plus vertes, ou celles aux abord d’une eau bleue cristalline, il y toujours des plantes rouges/orangers présentes quelque part. En même temps, elles sont cruciales et font partie intégrante du scénario. Quoiqu’il en soit ce sont vraiment les couleurs et l’ambiance générale suggérée par les paysages qui différencient Forbiden West de son prédécesseur.

On est aussi vraiment impressionnés par le mode photo ! Aloy prend divinement la pose, à n’importe quel moment, même dans le feu de l’action. Votre capture d’écran sera toujours réussie !

L’expression des personnages, qui était peut-être un point sensible pour certains dans le premier jeu, a clairement été améliorée ici. On sent que les personnages principaux ont été travaillés avec beaucoup plus d’attention.

En revanche les PNJ sont parfois un peu trop raides à notre goût. Mais de manière générale, les conversations sont plus fluides et plus naturelles que dans le premier opus.

Un jeu de plateau plutôt sympa

Machine Strike, est un petit jeu de plateau qui a été ajouté au jeu. Il s’agit de figurines à collectionner et que l’on peut faire combattre sur le plateau.

Ce combat de figurines simule un conflit entre les ennemis mécaniques du monde, avec des capacités inspirées de ces derniers. Les joueurs déplacent deux pièces, chacun leur tour. Ce jeu dans le jeu combine les échecs, les dames et les wargames sur table.

Le point négatif de Machine Strike ? On a du mal à distinguer les différentes pièces sur le plateau. Elles se ressemblent toutes vues d’en haut.

En bref, c’est un jeu de plateau. On n’y jouerait pas pendant des heures… Mais on est quand même impatient de faire quelques parties chaque fois qu’on rencontre un nouvel ennemi.