Sengoku Basara (Devil Kings en France) est un jeu vidéo édité par Capcom, qui a rapidement trouvé son public puisque la licence Basara s’est vu offrir deux opus sur Playstation 2 et un opus supplémentaire en 2007 ouvrant le jeu au mode multijoueur.
Alors que le jeu prenait de plus en plus d’ampleur au sein de la communauté des gamers japonais, Capcom développa avec le célèbre studio, Arc System un jeu de combat en 2008, intitulé Sengoku Basara X.
Mais il faudra attendre 2009, pour que les japonais voient arriver l’adaptation animée (12 épisodes) sur leur écran avec le studio d’animation, Production I.G, aux commandes. L’occasion de patienter sagement les prochains jeux, Sengoku Basara.
L’histoire nous fait remonter à la période instable de l’époque Sengoku, qui dura deux siècles, entrainant les provinces du Japon en guerre pour l’unification des royaumes, entre le milieu du XVe siècle jusqu’au début du XVIIe siècle.
La première saison (2009) revisite la première partie de ce conflit avec comme ennemi, l’invincible Nobunaga Oda (XVIe siècle). A cette époque, le Japon est divisé en plusieurs petits royaumes gouvernés par des seigneurs. A la suite de difficultés sociales, d’intrigues et conflits politiques, des seigneurs de la caste guerrière décident de prendre le pouvoir et d’unifier le Japon, seul moyen de sortir le pays de cette division qui affaiblit l’économie toute entière.
C’est dans ce contexte difficile que nous suivons divers personnages historiques qui ont tous un même objectif mais qui empruntent des chemins différents au péril de leur vie.
C’est Capcom qui a produit les 12 épisodes de la première saison afin de faire découvrir, sous une nouvelle perspective, sa licence à succès Sengoku Basara.
Toutefois, suite à la déception de l’adaptation animée de Devil May Cry en 2007,Capcom avait tout intérêt à ne pas refaire deux fois la même erreur.
Le jeu Sengoku Basara est l’un des meilleurs beat’em all qui soit, conciliant intrigues politiques et personnages charismatiques via un gameplay dynamique qui captive le joueur jusqu’à pas d’heures. Mais quand est-il de cette adaptation animée ?
Premier point positif, Capcom assure ses arrières en faisant appel au célèbre studio d’animation, Production I.G.
Deuxième point positif, Le premier épisode nous en met plein la vue avec son animation presque sans défaut. On sent que l’action est au cœur de l’animé, un bon parallèle au jeu vidéo qui se caractérisait par ces combats frénétiques. Ensuite, l’équipe travaillant sur le projet a été trié sur le volet pour répondre à un gage de qualité draconien.
Ainsi on retrouve le scénariste de Basilisk (Yasuyuki Muto) et le réalisateur de Rental Magica, Itsuro Kawasaki, s’illustrant à nouveau dans leur domaine de prédilection.
Mais est-ce suffisant pour convaincre les aficionados de shônen ?
L’histoire nous emmène aux côtés de Sanada Genjurô Yukimura du clan Takeda et deDate Masamune, seigneur d’Oshu (province du Japon). L’un représente les flammes vacillantes d’une idéologie sociale tandis que l’autre symbolise l’éclat foudroyant d’un expansionnisme militaire.
De plus, les dizaines de personnages secondaires jonchant le récit et animant l’intérêt cette guerre, nous emporte au cœur des complots et stratégies militaires où la délivrance ne sera pas de tout repos.
La série de Capcom s’oriente très rock’n’roll dans l’esprit d’un Samurai Champloo dans l’ambiance qui constitue l’histoire. L’anime divertit grâce à ses personnages décalés que nous rencontrons au fur et à mesure de l’aventure. Les relations entre les personnages étaient censées apporter une sensibilité à la série (ce qui ne pouvait se faire dans le jeu), malheureusement le point négatif est que la magie n’opère pas.
Néanmoins, le point fort de cet anime et c’est ce qui lui permet de combler ses lacunes, demeure le dynamisme de l’action qui ponctuent le récit. Pas de place pour de longs dialogues, chaque stratégie énoncée est immédiatement appliquée pour nous en mettre plein les yeux à travers des trahisons, et des rebondissements hauts en couleur.
La mise en scène bien que pleine d’énergie manque cruellement d’originalité pour en faire un anime de référence. Au vu des personnages charismatiques de Capcom, nous avons au moins l’opportunité de découvrir une personnalité des personnages qui nous était inconnue jusqu’à maintenant.
Malgré que le studio d’animation ait joué la carte de la simplicité pour toucher un plus large public, il n’en demeure pas moins intéressant de suivre les histoires de chaque personnages où chaque motivation honneur comme il se doit, l’esprit des guerriers combattants !
Et depuis le 11 juillet 2010, la deuxième saison est en cours de diffusion au Japon, faisant directement suite à l’histoire de la première. Encore plus de combats, encore plus d’intrigues pour arriver dès ce premier épisode à battre des records d’audiences dans tout le Japon !
La deuxième saison, Sengoku Basara Two (12 épisodes) est diffusée en 2010. Et le film animation, Sengoku BASARA The Last Party est sorti en Juin 2011, au Japon.
Note Globale : 16/20
Opening :
Staff Animation :
Auteur : Makoto Tsuchibayashi (CAPCOM)
Studio : Production I.G
Réalisateur : Itsuro Kawasaki (Chrome Shelled Regios, Rental Magica)
Scénariste : Yasuyuki Muto (Basilisk, Persona Trinity Soul)
Character Design: Tooru Ookubo
Responsable animation : Tooru Ookubo
Directeur artistique : Shunichiro Yoshihara (Infinite Stratos, Saint Seiya The Lost Canvas, Macross Frontier Movies)
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