2,6K Sommaire Raison N°1 : Le Comité de ProductionRaison N°2 : Les bas salairesRaison N°3 : La responsabilité de la Presse 0 0 votes Note de l'article : C’est dans le webjournal Sankei Shimbun que le producteur et distributeur Adam Torel s’est exprimé sur la qualité de plus en plus médiocre des films live japonais d’aujourd’hui ! Adam Torel s’occupe de la distribution des films japonais dans les pays anglophones et sa société a donc un intérêt direct à ce que les films soient de qualité pour les vendre. Néanmoins, cela ne l’empêche pas de faire un constat du milieu sans mâcher ses mots auprès du journal japonais : « Les grosses productions japonaise comme le film live Shingeki no Kyojin ont un plus petit budget que les petites séries américaines. N’est-ce pas gênant ? » « Au fil des années dans le cinéma asiatique, la Corée du Sud et la Chine ont travaillé dur pour se mettre au niveau de la qualité standard internationale. » « Ce que le Japon n’a pas cherché à faire durant toutes ses années et aujourd’hui le Japon, qui fut pourtant l’un des grands piliers du cinéma (et drama) asiatiques, se retrouvent maintenant en dernière position derrière la Corée du Sud, la Chine, Taiwan et la Thaïlande. » Le cinéma japonais ne possède pas de budget à la hauteur de ses ambitions. Dans ses critiques, Adam Torel ne généralise pas à tous les films japonais actuels mais une tendance dans le cinéma mainstream depuis quelques années. Torel pointe du doigt 3 principales causes qui nuisent gravement à la qualité des films japonais. Raison N°1 : Le Comité de Production Le Comité de Production regroupe les investisseurs qui financent le film. Le Comité joue donc un rôle important dans la production du film et cherche à minimiser les risques. Ainsi la créativité et la prise de risque scénaristique d’un réalisateur s’en trouvent restreintes. En créant beaucoup de films génériques (adaptés de manga, romans, déjà connu du public), les spectateurs japonais ne retiennent jamais le nom des réalisateurs actuels. Les réalisateurs ne parviennent pas à marquer leur génération avec ce genre de barrières car ils font des films aussitôt vu, aussitôt oublié (voir détesté). Contrairement au cinéma britannique ou américain où les producteurs savent qu’ils vont pouvoir s’appuyer sur la réputation d’un réalisateur pour vendre des tickets et donc lui laisser le champ libre sur son film. Adam Torel précise qu’aujourd’hui les réalisateurs japonais ne sont que les marionnettes du Comité de Production. Un film n’est plus réalisé pour raconter une histoire mais pour vendre quelque chose (but marketing). Raison N°2 : Les bas salaires Adam Torel clame que l’équipe technique des films japonais ne sont pas assez bien payés pour faire leur travail. Il est important de bien payer une équipe de tournage pour que les gens soient focalisés uniquement sur la réussite du film, quitte à faire plus d’heures, et leur performance (pour les acteurs) plutôt que de penser au prochain travail qu’ils vont devoir trouver juste après pour payer leur facture. Torel met l’accent sur le fait que lorsqu’un film connait un gros succès au Japon (cinéma et bluray), les bénéfices ne sont jamais redistribués auprès de l’équipe technique par exemple (système de royalties). Raison N°3 : La responsabilité de la Presse Les critiques japonais de cinéma ne font pas leur travail correctement. La presse fait la promotion du film (interview d’acteurs/réalisateur, invitation aux avant-premières, etc) sans jamais dire si le film est bon ou mauvais, laissant le public décider par lui-même. Pourtant c’est leur travail de donner leur avis constructif sur le film qu’ils ont vu en avance pour guider le spectateur dans sa recherche à passer un bon moment. Sans doute, en ayant une presse critique au lieu d’être docile, cela pousserait le comité de production mais aussi le réalisateur à mieux faire, voir même être plus ambitieux. Petite sélection non exhaustive de films récents qui valent le coup d’œil : Rurouni Kenshin Bakuman Strayer’s Chronicle Biri Gal Uzumasa Limelight Lesson of the Evil sources : sankei, yahoo japan, rocketnews24, thirdwindowfilms critique shingeki no kyojin the moviefilms live japonais Partager 0 FacebookTwitter Ellios article précédent Le film live Les Animaux Fantastiques (spinoff de Harry Potter), en Trailer FR article suivant La série Game of Thrones Saison 6, en Trailer 2 VOSTFR You may also like La série Parasyte: The Grey, en Trailer 20 mars 2024 Le film City Hunter de Netflix, en Teaser... 15 mars 2024 Omniscient Reader : Le casting du film live... 25 janvier 2024 Oshi no Ko adapté en Drama & Film... 24 janvier 2024 La série live The Witcher Saison 3 débarque... 24 septembre 2022 Le drama Alice in Borderland Saison 2, en... 24 septembre 2022 Le film live Kingdom II, en Trailer 2 6 mai 2022 Le film live Kingdom II, en Trailer 14 mars 2022 Le film live Fullmetal Alchemist : Final Chapter,... 2 mars 2022 La série Cowboy Bebop de Netflix ne sera... 10 décembre 2021 Recevoir des notifications : Login Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. 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C’est vrai que là-bas, les réalisateurs ne sont pas du tout bridés par les studios, qu’ils ne produisent pas du tout des adaptations de livres/BD/jeux vidéos/histoires vraies/biopic et que les films ne sont pas vus comme des produits marketing… L’herbe est toujours plus verte ailleurs, même si le cinéma nippon souffre effectivement de quelques soucis, là où son homologue coréen s’en est plutôt bien tiré (malgré les pressions américaines justement). ossan66 12 avril 2016 9 h 17 min Haha, j’adore cette news. Cela dit, si je peux me permettre d’émettre mon propre avis sur la question, je pointerais du doigt le manque de talent, ni plus, ni moins. Au Japon l’ampleur de l’animation est telle, que tous les plus grands diplômés des écoles d’arts décident de se tourner vers là plutôt que dans du live. Je rappelle que si l’animation est un métier très ingrat pour les animateurs, les intervallistes, les coloristes, et les dessinateurs des background/décors, il est beaucoup moins pour les réalisateurs, qui sont en général mieux payés, et moins accablés par la masse du travail.… Lire la suite » robin 11 avril 2016 23 h 32 min J’aime bien les films japonais mais c’est vrai que d’en trouver des vraiment bien c’est déjà plus difficile. grumo 11 avril 2016 22 h 39 min Y a de très bon film japonais mais c’est vrai que la majorité est bof. anonyme 11 avril 2016 22 h 08 min Faut quand même relativiser pour le budget. Les japonais sont comme les autres, ils peuvent faire du bon même avec peu. Si je prends par exemple les films live de Parasyte ou Assassination Classroom, on se retrouve avec des adaptations plus ou moins libres et avec un budget sans doute pas bien gros vu les effets spéciaux bien cheap. Mais au final, comme les acteurs jouent bien, que l’ambiance et l’essentiel de l’intrigue de base sont bien retranscrites, on a des bons films. C’est juste dommage qu’on ait pas ça plus souvent. Même avec des effets limites, SNK était tout… Lire la suite » mikadoanri 11 avril 2016 20 h 50 min Un exemple simple: Boys Over Flower surpasse complètement Hana Yori Dango (la série live) Layna Répondre à mikadoanri 20 mars 2021 23 h 38 min les coréens sont meilleurs dernière modification 3 années Il y a by Layna mikadoanri 11 avril 2016 20 h 49 min Malheureusement c’est le cas partout, la production en MASSE et IRREFLECHIE de films/séries en tout genre sans savoir se renouveler. Et même les films bien réalisés n’ont pas forcément un scénario consistant derrière :/ Ozma lee 11 avril 2016 20 h 28 min Comme le souligne Negi les Nippons ce foutent pas mal des ventes a l’étranger, tous les marchés de l’archipel sont hyper protéger, donc n’ayant pas de réels concurrents hors Disney, ils ce moquent bien d’un des leurs qui a des problèmes a l’export. Les ventes a l’étranger sont presque considérer comme un bonus inattendu, le seul a y faire gaffe c’est Matsumoto, est encore pas pour tout. Le bon coté c’est que les coréens s’y mettent et même les chinois commencent a voir le filon, et c’est pas plus mal. Yousuke21 11 avril 2016 19 h 34 min le problème, en plus de ce qui a été cité plus haut, est que les japonnais ont cette manie de toujours vouloir tout faire avec un budget limité. Le problème ne vient pas des réalisateurs ou des studios qui essayent tant bien que mal de réaliser un film avec ce qu’ils ont comme moyen, mais des comités de production qui financent le projet. Ils comparent les films aux animes (je parle des adaptations de manga) et se disent que, puisqu’un anime a eu autant de succès avec un budget aussi limité, cela veut dire qu’ils n’ont pas besoin de déverser… Lire la suite » Negi 11 avril 2016 19 h 07 min Quand l’art dépend de l’argent, ça fais toujours de la merde, normal. Il suffit de voir les grosses productions américaines: c’est beau, ça bouge, y’a de bon acteurs, mais à de rares exceptions, ça donne des films sans âmes. Et puis il faut savoir faire un film en adéquation avec les moyens dont on dispose. Faire un truc à la SnK avec des moyens restreints, forcément ça pardonne pas visuellement. Il y a aussi le problèmes de dénaturer le sujet de départ, comme dans le film de Kuroshitsuji. Parfois une libre inspiration, ça fonctionne, mais soyons honnête, ça marche pas… Lire la suite » balou 11 avril 2016 18 h 45 min Intéressante analyse. Ozma lee 11 avril 2016 18 h 40 min C’est clair que le cinéma Nippon en général ça vole pas très haut, mais l’animation il n’y a pas encore longtemps avait le même problème, bon ca s’arrange un peu, mais l’ont voit bien les faiblesse d’un peuple a la base très conservateur sur presque tout, et donc la difficulté de ce remettre en question. Après pas sur qu’ils comprennent de suite, va falloir attendre encore que la situation dégénère bien plus que ca, du moins pour avoir une réaction. accelerator 11 avril 2016 18 h 09 min si ils on conscience de ça, pourquoi ils ne change pas de méthode ? ulysop Répondre à accelerator 11 avril 2016 18 h 19 min en être conscient c’est que le début, encore faut avoir les moyens/capacité pp Répondre à accelerator 11 avril 2016 18 h 23 min Les gens aiment la médiocrité. Tu as ta réponse, à présent formule ton deuxième voeu :p Dracnard Répondre à pp 11 avril 2016 18 h 39 min Si je devais formuler un 2nd vœu ça serait un truc du genre: « Laisser donc les Live-Action pour plus tard et focalisez vous vers l’avancée technique & économique dans l’animation les japs car ces temps-ci les animés sont vraiment bof » 🙁 Kaneki 11 avril 2016 17 h 16 min Le problème c’est que c’est trop surjoué, on trop cette impression et ça gène énormément pour l’immersion. accelerator Répondre à Kaneki 11 avril 2016 18 h 08 min +1000 pp Répondre à Kaneki 11 avril 2016 18 h 36 min Kenshin en est un parfait exemple anonyme 11 avril 2016 16 h 58 min Cette histoire de salaire me rappelle l’article sur les séries d’animation. Ca m’a l’air d’être un problème récurrent… Unforgiven Répondre à anonyme 11 avril 2016 17 h 11 min Les Japonais sont en général mal-payés et surexploités, et s’attendent à ce que on le soit tous. Un ami a moi a à une époque travaillé sur un projet pour un groupe de Japonais, à l’entendre, ils n’ont pas cessé de le harceler et d’essayer de renégocier leur entente pour avoir un meilleur prix et ce pendant toute la durée du travail. Depuis il jure ne plus vouloir travailler pour des asiatiques (Oui, ça c’est de la haine) Jagguerjack 11 avril 2016 16 h 47 min En effet kenshin et lesson OF devil valent vraiment la peine d’être vue !!!!! Jagguerjack Répondre à Jagguerjack 11 avril 2016 16 h 47 min The evil* Cyril Archtal 11 avril 2016 16 h 28 min Mal réalisé, surjoué et quand ça nécessite des effets spéciaux, ceux-ci sont mal fichus. Il y a peut-être des exceptions comme Kenshin mais ça reste peu. Unforgiven 11 avril 2016 16 h 18 min J’ajouterai à cela que les acteurs sont, pour la plupart, franchement mauvais, que les adaptations de mangas à succès (hormis les raisons citées plus haut) font l’erreur de trop coller à l’oeuvre originale, au point d’avoir des personnage avec des « idiot hair » qui me font juste grincer des dents, et j’en passe. à ce niveau là, les films Thai et coréens ont et font beaucoup mieux.